Soixante-huit, d’après « La Bohème » chantée par Aznavour

Publié le par lamitologie.over-blog.com

 

Je vous parle d’un temps

Que les moins d’quarante ans

Ne peuvent pas connaître

La France en ce temps-là

Etait dans de beaux draps

Cherchant un nouveau maître

Et boul’vard Saint Germain

Dans le quartier latin

On lançait des grenades

On entendait des cris

Venant des barricades

Oui c’était la chienlit

 

Soixante-huit, soixante-huit

C’était vraiment un coup d’folie

Soixante-huit, soixante-huit

On refusait les interdits

 

Dans les rues de Paris

Tapissées de débris

S’agitait la jeunesse

De nombreux étudiants

Récitaient des slogans

Bravant les C.R.S.

Et quand quelques pavés

Contre les boucliers

Ricochaient en cadence

Ils chantaient à tue-tête

Faisant un pas de danse

C’était pour eux la fête

 

Soixante huit, soixante huit

C’était vraiment un coup d’folie

Soixante-huit, soixante-huit

On refusait les interdits

 

Dans le monde ouvrier

Les usines fermaient

Suspendues par la grève

Fini la production

Plus de consommation

On faisait place aux rêves

Lutte et contestation

Haine et révolution

Appel aux camarades

Enragés mais unis

Derrière les barricades

Pour semer l’anarchie

 

Soixante huit, soixante huit

On était jeunes, on était fous

Soixante-huit, soixante-huit

Ça ne veut plus rien dire du tout

Publié dans Parodies de chansons

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